Le populisme européen, agent d'influence de Moscou

4 juillet 2014

Que l'on considère son électorat, son programme économique ou ses rapports avec l'étranger, le Font national s'impose, décidément, comme un fidèle héritier du Parti communiste...

« Un député européen du parti d'extrême droite Jobbik est clairement soupçonné d'être un agent de renseignement des Russes, non pas dans le passé mais encore aujourd'hui. », rapporte Nicolas Gros-Verheyde, animateur du blog Bruxelles 2. Bien que le Front national se montre distant à l'égard du Jobbik, il n'est pas épargné par des accusations du même genre. « Dominée par le type le plus cru de propagande poutinienne », l'antenne française de la chaîne ProRussia TV emploierait « des journalistes liés au Front national ou même appartenant au FN », selon nos confrères polonais Wojciech Mucha et Dawid Wildstein, dont certains articles ont été traduits pour Nouvelles de France.

« L'alliance des nationalistes européens avec la Russie est même déjà officielle dans une majorité de pays », poursuivent-ils. « Les intérêts réellement poursuivis par cette alliance sont couverts sous le masque de la propagande du combat pour les valeurs communes. [...] Mais la réalité des choses est plus simple : le Jobbik et le FN sont prêts à livrer à Poutine non seulement l'Ukraine mais aussi la Pologne et les pays baltes s'ils peuvent prendre le pouvoir et bénéficier de la considération et de l'argent du président russe. Au XXIe siècle, c'est la droite et non plus la gauche qui sera la cible principale des opérations de propagande et des services secrets russes. »

Autrement dit,  « les nationalistes européens sont à la Russie ce que les communistes étaient à l'Union soviétique ».

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