Le gouvernement veut en finir avec le marketing sexué

29 décembre 2015

Il n'existe pas de woman tax, nous dit le gouvernement, selon lequel le marketing sexué renchérirait néanmoins le coût des produits de consommation courante.

Un rapport « sur les différences de prix entre certains produits et services selon le genre » vient d'être publié par le gouvernement, officiellement à l'intention du Parlement. 

À propos des rasoirs, déodorants et crèmes hydratantes, « il apparaît que des différences de prix existent tour à tour sur les produits destinés aux femmes et sur les produits destinés aux hommes ». Quant aux déménageurs, garagistes et autres serruriers, ils ne percevraient aucune "woman tax" aux dépens de leurs clientes.

Cependant, déplore le gouvernement, « la segmentation des marchés en produits plus spécifiquement adressés aux femmes ou aux hommes » ne serait pas seulement coupable « d'entretenir les stéréotypes ». En effet, « les produits faisant l'objet de campagnes publicitaires ciblées (vers les femmes ou vers les hommes) sont susceptibles d'être affectés d'un surcoût, expliqué principalement par des objectifs de mercatique ». Aussi le gouvernement annonce-t-il qu'il va « engager une concertation avec les acteurs pour lutter contre ce phénomène ».

Qu'en est-il en Corée du Nord ? Un bon connaisseur de cet État pourrait-il nous le préciser ? Peut-être y aurait-il quelque leçon à tirer de l'expérience communiste poursuivie dans ce pays, préservé en conséquence des méfaits du capitalisme...

Ironie mise à part, sans doute y aurait-t-il d'autres économies à faire, à commencer par celle de ce genre de rapport aux conclusions fumeuses !

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