Challenges n'aime pas les royalistes

23 juin 2015

Allez, un peu de polémique ! Une réponse succincte à Bruno Roger-Petit...

Nos confères de Challenges n'aiment pas les royalistes. Leur péché, selon la tribune inquisitoriale publiée aujourd'hui même par Bruno Roger-Petit ? Établir une distinction entre la France et la République.

Il est est vrai que leurs convictions les y condamnent fatalement, de la même façon qu'à l'étranger, des républicains sont bien obligés de dissiper la confusion entretenue par l'histoire entre la monarchie et la Belgique, l'Espagne ou le Royaume-Uni...

Ce péché, donc, Marion Maréchal-Le Pen vient de le confesser. C'est pourquoi, avec elle, selon Bruno Roger-Petit, on serait « bel et bien de retour dans le salon de Maurras, bien loin de la libraire-papeterie de Poujade ou de la tombe du général à Colombey-les-deux-Églises » – comme si celui-ci n'avait pas été influencé par l'Action française...

Or, cette distinction établie entre la France et la République, ce serait « un cri de ralliement lancé à ce que l'extrême droite française a toujours produit de pire depuis deux siècles ». Charles Maurras, mais aussi Pierre Boutang, Thierry Ardisson, Stéphane Bern ou Steevy Boulay, par exemple, sans parler du colonel Rémy ou d'Honoré d'Estienne d'Orves : des gens aux idées « pires » que celles d'Henry Coston, Édouard Drumont, Joseph Arthur de Gobineau, etc. ?

Ah, les goûts et les couleurs !

NB – Marion Maréchal-Le Pen prétend ne pas comprendre pourquoi la "République " a tellement la cote. De notre point de vue, la réponse est simple : c'est à cause de l'islam ! La hantise qu'il inspire s'abrite derrière la paravent de la laïcité, qui est censée être consubstantielle à la République, mais dont l'invocation contribue manifestement à en exclure un nombre croissant de nos compatriotes...

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