Chronique du féminisme espagnol
4 mars 2010
Madrid continue d'agiter son étendard féministe sur la scène internationale.
« Les droits de la femme et la lutte contre la violence à caractère sexiste » sont « au centre des activités des Nations Unies cette semaine », a annoncé la présidence espagnole du Conseil de l'Union européenne.
Devant la commission de l'ONU sur la condition juridique et sociale de la femme, le ministre espagnol de l'Égalité « a réitéré ce lundi [...], au nom de l'UE, l'engagement des États membres envers la déclaration et la plateforme d'action de Pékin, à l'occasion de son quinzième anniversaire. [...] Mme Aído a de plus affirmé qu'"il est urgent d'entreprendre de nouvelles actions" afin de répondre aux besoins des jeunes filles et des femmes après des conflits armés et a jugé "essentiel" [...] d'élargir l'accès à l'information sur la santé sexuelle et reproductive. » Signalons au passage que l'ONU s'apprête à regrouper, sous la houlette d'une direction commune, ses différentes composantes censées œuvrer en faveur de l'égalité hommes-femmes.
Dès demain, Madrid réaffirmera son volontarisme féministe par la voix de Miguel Lorente, délégué du gouvernement espagnol en charge des questions liées à la violence sexiste. En marge du premier sommet UE-Maroc, celui-ci doit ouvrir un séminaire de deux jours portant sur les sujets suivants : « genre et participation politique à l’échelle locale » ; « questions liées au genre au niveau local au Maroc et en Espagne » ; « perspectives d’intégration de l’égalité des sexes dans les politiques publiques locales ».
Un commentaire pour "Chronique du féminisme espagnol"
Pirée
Le 5 mars 2010 à 8 h 25 min
Désormais, les hommes seront enceints.