Riyad agite la menace des pétro-dollars
4 septembre 2018
Ottawa vient d'en faire les frais, après avoir réclamé la libération d'une personnalité emprisonnée en Arabie saoudite. Celle-ci a donc annoncé sa volonté de vendre tous ses actifs canadiens. « Une telle liquidation brutale d'actifs, pour punir de surcroît un pays du G7, est sans équivalent dans la vie économique moderne
», commentent Les Échos. « Tous
les achats de biens canadiens sont désormais prohibés, ce qui menace un
contrat de livraison de blindés de 15 milliards de dollars
», précisent nos confères. Cependant, nuancent-ils, cela « ne devrait
[…] pas concerner des sommes très importantes, puisque selon un décompte de
Bloomberg, Riyad ne détiendrait des actions que dans une seule
entreprise canadienne de taille importante
». En outre, le pétrole n'est pas en cause : Riyad a rappelé qu'il s'interdisait de faire planer la menace d'une suspension des exportations. Dont acte.