« La guerre des monarchistes français »
24 avril 2011
À l'approche du mariage du prince William, L'Express consacre deux pages aux royalistes.
Votre serviteur arbore-t-il un « sourire poupin » ?. C'est, en tout cas, l'avis de ma consœur Julie Joly, qui l'écrit dans L'Express du 20 avril 2011. Nan mais... Au moins notre racaille préférée nous saura-t-elle gré de l'avoir fait passer pour « une fille rangée » – portrait ô combien immérité, n'est-ce pas ? 😉
Cet article est loin d'avoir enthousiasmé notre collègue François Marcilhac, qui s'en désole sur le blog du Centre royaliste d'Action française. De fait, ce coup de projecteur sur les querelles dynastiques n'est pas à l'honneur des royalistes. Cela étant, bien qu'elle rebondisse sur quelques clichés, notre consœur les tempère, soulignant tout particulièrement la diversité d'une mouvance où l'on croise certes « descendants de la grande noblesse », mais aussi « maurrassiens de la dernière heure, jeunes Chouans idéalistes, vieux réacs ou intellos pur jus ». Car, explique-t-elle, « on l'aura compris, les monarchistes ne défendent pas un programme, mais une famille ».
Mégalomanie mise à part, cela nous donne à réfléchir sur notre métier – que nous apprenons sur le tas –, tandis que nous ne nous reconnaissons que partiellement dans les propos qui nous sont prêtés. Par exemple, si la prose de Maurras a exercé sur nous quelque influence, nous ne croyons pas avoir subi un « choc » à sa lecture. Conséquence de notre expression maladroite ? D'une interprétation excessive ? D'une dramatisation inhérente à la démarche journalistique ? Sans doute aurons-nous l'occasion de le vérifier à l'épreuve de notre propre expérience.