Priorité donnée à la parité

6 juillet 2012
Article publié dans L'Action Française 2000

Le gouvernement entend « mettre l'égalité entre les femmes et les hommes au cœur de l'action publique ».

À cet effet, a-t-il été annoncé le 27 juin, « les ministres s'investiront personnellement » : « Ils nommeront auprès d'eux un haut-fonctionnaire à l'égalité des droits pour proposer et suivre les mesures à mettre en œuvre dans leur ministère. La logique de la parité sera étendue à l'ensemble de la sphère publique. De nouveaux principes de nomination seront arrêtés pour une représentation équilibrée dans les grandes instances de la République, en particulier les autorités administratives indépendantes (Conseil supérieur de l'audiovisuel par exemple) et les principaux organismes consultatifs de l'État. »

Loin de tempérer cette frénésie féministe, l'UMP verse dans la surenchère, à la faveur d'une autocritique légitimée par sa déroute électorale. Faute de respecter la parité, le parti paie « cinq millions d'euros d'amende par an », a déploré Rachida Dati, au micro d'Europe 1. « Une femme à la tête de l'UMP ou même de l'Assemblée ou de la France, cela aurait de la gueule », a-t-elle poursuivi. Quant à Roselyne Bachelot, à à l'antenne de Public Sénat, elle a proposé « la division par deux des circonscriptions ainsi que l'élection d'un ticket homme-femme qui pourrait assurer la parité parfaite ». Un vrai concours Lépine !

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