20 avril 2011
Article publié dans L'Action Française 2000
Défaut potentiel de transposition, atteinte au principe de
libre circulation : la routine !
La France protègerait-elle insuffisamment ses mers ?
C'est, en tout cas, l'accusation formulée le 6 avril par la
Commission européenne. Bruxelles lui a adressé un avis motivé,
constatant qu'elle ne lui avait pas communiqué ses dispositions
concernant la transposition d'une directive-cadre portant sur la
« stratégie pour le milieu marin ».
La veille, Paris avait été désavoué par la Cour de Justice de
l'Union européenne. En cause : le code français de déontologie
des professionnels de l'expertise comptable, qui proscrit le
démarchage. Cela en violation de la directive "services".
« Cette interdiction est susceptible d'affecter davantage les
professionnels provenant des autres États membres en les privant d'un
moyen efficace de pénétration du marché français », observe la
Cour, qui pointe, en conséquence, « une restriction à la libre
prestation de services transfrontaliers ».
Victime d'une logique similaire, Bucarest est prié de réviser
sa fiscalité. A été jugée contraire au droit de l'Union une taxe
frappant les véhicules lors de leur première immatriculation en
Roumanie. « Cette réglementation a pour effet de dissuader
l'importation et la mise en circulation de véhicules d'occasion achetés
dans d'autres États membres », souligne la Cour. Énième
illustration de la mise en œuvre, par les juges de Luxembourg, du
principe de libre circulation.
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17 mars 2011
Article publié dans L'Action Française 2000
Au programme : prime d'assurance, quotas dans les
entreprises et lutte contre les "stéréotypes".
Le verdict est tombé le 1er mars :
« La prise en compte du sexe de l'assuré en tant que facteur
de risques dans les contrats d'assurance constitue une
discrimination. » En conséquence, « la règle des
primes et des prestations unisexes s'appliquera à compter du
21 décembre 2012 », a annoncé la Cour de Justice de l'Union
européenne.
Bien qu'il mette les assureurs dans un relatif embarras, cet
arrêt n'a pas tempéré la frénésie féministe qui gangrène l'Union
européenne. Dès le lendemain, en effet, la commission des Droits de la
femme du Parlement européen s'est prononcée en faveur de quotas afin
d'imposer une représentation égalitaire de chacun des sexes dans les
entreprises. (Il s'agit toutefois d'un simple avis.)
Quant au Conseil des ministres, il a adopté le 7 mars
un « nouveau pacte européen pour l'égalité entre les hommes et
les femmes ». Une fois n'est pas coutume, il n'y est pas
question de « genre », mais de
« sexe ». Cela excepté, le document ne recèle aucune
surprise, bien que l'on continue de s'interroger quant au projet de
« mettre un terme à la conception stéréotypée des rôles de
l'homme et de la femme ». À cet effet, « le Conseil
demande instamment que des mesures soient prises au niveau des états
membres et, le cas échéant, au niveau de l'Union ». En toute
logique, s'ils tenaient leur engagement, les Vingt-Sept ne
devraient-ils pas réprimander les parents offrant des poupées à leurs
filles et réservant les voitures aux garçons ?
Dans un communiqué publié le 8 mars, à l'occasion de
la journée internationale de la femme,l'Élysée s'est en tout cas gardé
de verser dans de telles extrémités : « Rappelant que
l'un des facteurs d'inégalité professionnelle reste la maternité et
qu'une partie de celles qui interrompent leur activité professionnelle
le font par manque de mode de garde adapté, le président de la
République a indiqué que le rythme de créations de solutions de garde
serait poursuivi, ainsi que leur diversification notamment en
s'appuyant sur les crèches d'entreprises. »
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17 mars 2011
Article publié dans L'Action Française 2000
Une pluie de remontrances s'est abattue sur les États membres
de l'Union européenne le 14 mars.
Parmi les communiqués diffusés ce jour-là par Bruxelles, trois
concernaient la France. Destinataire d'un "avis motivé", Paris est prié
d'ouvrir à la concurrence les marchés publics portant sur l'achat de
certaines données géographiques ; aujourd'hui, en effet,
services et établissements publics de l'État sont tenus de solliciter
l'Institut géographique national (IGN). Par ailleurs, faute d'avoir
renouvelé les autorisations d'une soixantaine d'établissements à fort
potentiel de pollution, la France se voit trainée devant la Cour de
justice de l'Union européenne (CJUE). Laquelle sera également appelée à
se prononcer sur la "taxe télécom" ; introduite en 2009 pour
contribuer au financement de l'audiovisuel public, celle-ci violerait
la législation européenne, selon laquelle un tel prélèvement devrait
être directement lié à la couverture des coûts de la réglementation du
secteur des télécommunications.
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3 mars 2011
Article publié dans L'Action Française 2000
Avant de quitter l'Hôtel de Brienne, Alain Juppé a réaffirmé sa
volonté de « relancer la défense européenne » - un
concept dont les contours flous masquent à peine la faiblesse des
avancées.
Une réunion "informelle" des ministres de la Défense de
l'Union européenne s'est tenue à Budapest les 24 et
25 février. Au programme des discussions, notamment :
la crise libyenne, la lutte contre la piraterie (dont la violence
s'accroit au large de la Somalie) et la mutualisation des capacités.
Cette rencontre devait être l'occasion de « concrétiser les
travaux engagés l'année précédente », selon l'Hôtel de
Brienne. Mais tandis que Paris promet « la relance
de la défense européenne », les structures de la Politique
européenne de sécurité et de défense (PSDC), intégrées à l'UE,
souffriraient déjà de sous-effectifs, pointés par notre confrère
Nicolas Gros-Verheyde (Bruxelles 2,
23/02/2011).
Si des avancées sont à observer, c'est plutôt dans les cadres
bilatéraux, quoique les engagements restent, là aussi, à concrétiser.
Ainsi Berlin et Budapest viennent-ils de signer un protocole d'accord
portant sur la logistique. De leur côté, Londres et Ankara négocient un
pacte de coopération : « Les Britanniques pourraient
ainsi entraîner leurs pilotes d'hélicoptères en Turquie, qui présente
un terrain (chaud et montagneux) proche de l'Afghanistan. Des officiers
turcs pourraient être admis au Royal College of Defence Studies. Et
vice versa. Des exercices en commun pourraient aussi être organisés.
Enfin, les Britanniques souhaitent embarquer les Turcs dans la
construction des futures frégates Type 26, prévues à l'horizon
2020. » (Bruxelles 2,
16/02/2011) En France, un projet de loi autorisant la ratification d'un
traité avec le Royaume-Uni a été présenté en Conseil des ministre le
23 février. Conclu pour au moins cinquante ans, l'accord
prévoit la construction et l'exploitation conjointes à Valduc, en
Bourgogne. d'une installation de physique expérimentale.
« Elle permettra de réaliser des expériences de laboratoire
indispensables à la garantie du fonctionnement et à la sécurité des
armes nucléaires des deux États », assure l'Exécutif.
Utopies néo-gaulliennes
« L'accord bilatéral avec le Royaume-Uni est un
accord de coopération en Europe, mais pas un accord de coopération
européenne » analyse Jean-Michel Boucheron, député socialiste
d'Ille-et-Vilaine. S'exprimant, le 16 février, devant la
commission de la Défense nationale et des forces armées de l'Assemblée
nationale, Alain Juppé a cultivé l'ambiguïté : « Dans
ce que les Britanniques définissent comme un accord strictement
bilatéral, nous voyons une brique d'une construction plus
globale », a-t-il déclaré. Ce faisant, peut-être cherche-t-il
à entretenir quelque illusion, tandis qu'il proclame « notre
ambition d'édifier une Europe politique ». Ce serait, selon
lui, « un objectif réaliste », en dépit du constat
selon lequel « l'idée de l'Europe comme pôle d'influence, sans
même parler d'une Europe puissance, n'est pas partagée par
tous ». « C'est essentiellement une idée
française », a reconnu Alain Juppé, « et qui ne fait
d'ailleurs même pas l'unanimité chez nous ».
Dans ces conditions, les partisans des vieilles utopies
néo-gaulliennes continueront, vraisemblablement, de se raccrocher à
quelques symboles. La Cour des comptes ne s'y est pas trompée. Dans son
rapport annuel, elle dénombre huit corps militaires européens auxquels
la France participe, de nature et d'importance variables (Brigade
franco-allemande, Eurocorps, Eurofor, Force navale franco-allemande,
Euromarfor, Joint Force air component command, Commandement européen du
transport aérien, Eurogendfor). « La réalité est que ces
forces n'ont d'européen que le nom », souligne-t-elle.
« En face de cela, l'Union européenne ne dispose [...] que
d'un état-major général, sans chaîne de commandement. » En
outre, « sans méconnaitre les lourdeurs inhérentes à toute
décision d'emploi d'un corps multinational », la Cour
« s'interroge cependant sur les motifs justifiant le maintien
et le développement de ces structures militaires
permanentes ». Et d'appeler à « revoir l'ensemble de
ces dispositifs, dans une perspective de refonte et de réorganisation,
voire de suppression ». Un désaveu cinglant.
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3 mars 2011
Article publié dans L'Action Française 2000
Critique du mécanisme de "solidarité" européenne.
Le nouveau gouvernement irlandais, issu des élections
législatives du 25 février, devrait renégocier les conditions
du soutien financier proposé à l'Eire par l'Union européenne et le FMI.
En cause, notamment : l'ampleur des taux d'intérêt associés
aux prêts.
Outre l'opinion publique allemande, des économistes libéraux
jugeaient déjà la solidarité européenne déplacée. Tel Guillaume
Vuillemey, chercheur associé à l'Institut Turgot, pour qui
« le défaut de paiement d'un État joue un rôle économique
essentiel. Non seulement il est une sanction pour ceux qui ont mal
utilisé des ressources, mais aussi pour ceux qui ont apporté des
capitaux sans prendre suffisamment de précautions. » De son
point de vue, « créer un fonds européen pour se prémunir contre tout
défaut d'un État supprime une discipline essentielle. [...] Le risque
est collectivisé et la responsabilité individuelle diluée. [...] Quant
au problème de fond [...] il n'est pas réglé, seulement transféré à un
niveau plus élevé... »
Bruno Gollnisch serait-il du même avis ? Intervenant
devant le Parlement européen le 15 février, il a critiqué la
pérennisation du Fonds européen de stabilité financière. En effet,
s'est-il demandé, « qu'est-ce que ce fonds, sinon la
possibilité de créer une dette européenne, assumée finalement par des
États déjà surendettés et qui pourraient se voir dans l'obligation de
la rembourser avant de rembourser leurs propres dettes ? C'est
en quelque sorte la politique financière du sapeur Camember, ce soldat,
objet d'un livre humoristique en France, qui se voit ordonner de
boucher le trou dans la cour de la caserne et qui, pour le boucher, en
crée un autre aussitôt à côté. »
Dans ces conditions, on comprend que la tension perdure sur
les marchés financiers.
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3 mars 2011
Article publié dans L'Action Française 2000
Quand la fiscalité se heurte au principe de libre circulation
des capitaux.
Les lois Périssol, Besson, de Robien et Borloo ont-elles été
appliquées au mépris du droit communautaire ? Elles
conféraient un amortissement accéléré aux investissements dans
l'immobilier résidentiel neuf. À condition que ceux-ci soient réalisés
sur le territoire national. Or, selon la Commission européenne,
« ces dispositions sont incompatibles avec la libre
circulation des capitaux garantie par [les traités], puisqu'elles
dissuadent les contribuables résidents d'investir dans des biens
immobiliers situés à l'étranger. »
Si elle était saisie, la Cour de Justice de l'UE approuverait
vraisemblablement la Commission. En octobre 2009, elle s'était
prononcée sur des dispositions similaires en vigueur à l'étranger.
Selon ses conclusions, « à supposer même que l'objectif
d'inciter la construction de logements à usage locatif afin de
satisfaire aux besoins [...] de la population nationale soit de nature
à justifier une restriction à la libre circulation des capitaux, il
n'apparaît pas qu'une telle mesure [...] soit propre à garantir sa
réalisation. En effet, au lieu de cibler des endroits où la pénurie de
tels logements serait particulièrement marquée, la disposition
nationale en cause fait abstraction des besoins différents d'une région
à l'autre dans l'État membre concerné. De plus, toute catégorie de
logement à usage locatif, du plus simple au plus luxueux, peut faire
l'objet d'un amortissement dégressif. Dans ces conditions, il ne
saurait être présumé que les investisseurs privés, motivés notamment
par des considérations financières, satisfassent à l'objectif
prétendument sociopolitique de cette disposition. »
Imparable logique européenne...
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8 février 2011
Bien que les déboires de l'euro et le tumulte en Égypte aient
focalisé l'attention, le Conseil européen du 4 février était
censé traiter, principalement, de l'énergie et de l'innovation – ce que
reflètent ses conclusions, où nous avons relevé quelques passages
susceptibles d'intéresser les souverainistes.
Afin « de garantir la cohérence des relations
extérieures de l'UE avec les principaux pays producteurs, consommateurs
et de transit », les Vingt-Sept prévoient d'informer la
Commission, dès l'année prochaine, « de tous les accords
bilatéraux en matière d'énergie, nouveaux et existants, qu'ils ont
conclus avec des pays tiers ». Bruxelles devra transmettre ces
indications à tous les États membres, « sous une forme
appropriée, en tenant compte de la nécessité de protéger les
informations sensibles sur le plan commercial ».
Par ailleurs, selon les chefs d'État ou de gouvernement,
« l'UE et ses États membres encourageront les investissements
dans les énergies renouvelables » mais aussi dans
« les technologies à faibles émissions de CO2 ».
Quoique « sûres et durables », elles désignent
vraisemblablement le nucléaire. Conséquence, sans doute, d'une
revendication française. En la matière, l'Union est appelée à
promouvoir, dans les enceintes internationales, les normes de sûreté
les plus élevées – ce dont les industriels français ne devraient pas se
plaindre.
S'inscrivant dans la tradition européenne, le document appelle
à une mobilité croissante des chercheurs. La Commission est invitée, en
outre, « à progresser rapidement dans les domaines clés de
l'économie numérique afin d'assurer la création du marché unique
numérique d'ici 2015, y compris la promotion et la protection de la
créativité, le développement du commerce électronique et la
disponibilité des informations du secteur public ».
S'agira-t-il d'exporter l'Hadopi ?
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4 février 2011
Article publié dans L'Action Française 2000
Actualité de la défense européenne.
Alain Juppé s'est rendu à Bruxelles le 27 janvier. Ce
faisant, conformément aux priorités qu'il avait exposées en présentant
ses vœux au personnel de la Défense, le ministre entendait
« redonner des couleurs à l'Europe de la Défense ».
Laquelle, dans son acception la plus stricte (autrement dit, dans le
cadre de l'Union européenne), semblait boudée par Paris, en pleine
idylle avec Londres.
Reprenant le refrain des gaullistes plus ou moins reconvertis
dans la quête d'une Europe puissance, Alain Juppé a martelé que le
Vieux Continent « ne [pouvait] prétendre à un rôle au niveau
international [s'il n'était] pas en capacité d'assurer sa sécurité de
manière autonome ». Incantation somme toute gratuite, que
seule la crise finira, peut-être, par enraciner dans quelque timide
réalité.
À la faveur des restrictions budgétaires, en effet, la
"mutualisation" est dans toutes les bouches, sinon dans tous les
esprits. Mais l'Allemagne vient de renoncer à treize des
cinquante-trois Airbus A400M qu'elle avait commandés. Quant aux
Suédois, « ils achètent US et font la nique à l'hélicoptère
européen » selon le constat de notre confrère Nicolas
Gros-Verheyde, visiblement désabusé.
Réunis à Bruxelles le 31 janvier, les ministres de la
Défense de l'Union européenne ont adopté des conclusions sur la
Politique de sécurité et de défense commune (PSDC), réduites à trois
paragraphes – ce qui nous épargnera, pour une fois, le verbiage inutile
propre à ces documents. Ils invitent Mme Catherine Ashton,
Haut Représentant pour les Affaires étrangères et la Politique de
sécurité, à plancher sur les axes de travail que lui avaient soumis la
France, l'Allemagne et la Pologne (le triangle de Weimar) en décembre
dernier : renforcement des capacités industrielles ;
amélioration de la coopération UE-Otan, plombée par le différend
opposant Chypre et la Turquie ; mise en place de capacités
permanentes de planification et de conduite des opérations, à défaut
d'un véritable état-major, récusé par les Britanniques ;
élargissement des missions potentielles des groupements tactiques, qui
pourraient intervenir pour des opérations humanitaires – ce qui leur
donnerait, certes, un semblant d'utilité.
En définitive, l'adoption d'un accord-cadre avec le Monténégro
apparaît comme le seule avancée tangible réalisée par la PSDC en ce
début d'année.
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4 février 2011
Article publié dans L'Action Française 2000
L'Outre-mer s'inquiète des accords commerciaux négociés par
l'Union européenne.
Dans une proposition de résolution, les sénateurs Serge
Larcher (apparenté au groupe socialiste) et Éric Doligé (UMP) réclament
des compensations censées « préserver la fragile production
agricole » des régions ultra-périphériques (RUP). En
cause : un accord avec les pays andins et l'Amérique centrale,
qui devrait être ratifié cette année.
Selon les parlementaires, l'Union aurait obtenu « des
avancées majeures, à savoir la fin des barrières douanières pour ses
industries, surtout l'automobile, et un meilleur accès aux marchés
péruvien et colombien des vins et spiritueux et des produits
laitiers ». En contrepartie, expliquent-ils, « les
deux États andins ont obtenu pour leur part une amélioration du
potentiel d'exportation de bananes, de sucre, de rhum et d'autres
produits agricoles ». Or, « l'économie agricole des
RUP françaises est extrêmement dépendante de ces productions ».
D'ores et déjà, le Parlement européen annonce la fin de la
"guerre des bananes" : « L'Union européenne mettra
progressivement un terme au traitement préférentiel dont bénéficient
les exportateurs de bananes des États d'Afrique, des Caraïbes et du
Pacifique (ACP) », explique-t-il dans un communiqué.
« En échange, les pays d'Amérique latine ont accepté de mettre
fin aux litiges en suspens introduits à l'encontre de l'UE auprès de
l'OMC et ne tenteront pas d'obtenir des réductions tarifaires
supplémentaires sur les bananes dans le cadre du cycle de
Doha. »
Reste à préciser les dispositions qui viendront en aide aux
producteurs des régions ultra-périphériques. En la matière, le
rapporteur désigné par l'assemblée, l'Italienne Francesca Balzani, juge
insuffisantes les propositions de la Commission. Laquelle est appelée,
par une commission parlementaire, « à présenter, dans les
meilleurs délais, une étude d'impact sur les effets de l'accord pour
les producteurs de bananes des pays en développement et des régions
ultra-périphériques ». Mieux vaut tard que jamais.
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4 février 2011
Article publié dans L'Action Française 2000
Le mois dernier, la France a fait l'objet de deux remontrances
publiques émanant de la Commission européenne.
En cause : d'une part, le projet d'aide fiscale aux
assureurs gérant des contrats "solidaires et responsables", où l'état
de santé ne devait pas interférer avec le montant de la
prime ; d'autre part, le régime de TVA proposé aux agences de
voyages, autorisées à s'échanger des forfaits où le même taux pouvait
s'appliquer à tous les services inclus, quelle que soit la nationalité
du prestataire.
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